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Joseph Mbungu Nsiesi | La foi au centre du mémoire d'un infirmier
La foi au centre du mémoire d’un infirmier
Par : NFDPC
Dans : World
Juin 13, 2014

Joseph Nsiesi raconte son évasion de son pays natal, pour inspirer les autres et soutenir ses compatriotes.

“C’est notre culture”, dit Nsiesi, RN et BSN, de Los Angeles. “C’est normal dans notre pays de prendre soin de quelqu’un, d’où qu’il vienne.”

Le mémoire de Nsiesi, “Compass of Faith,” raconte une évasion périlleuse de la République Démocratique du Congo en 1995. Avocat de la démocratie, Nsiesi a mis sa famille et lui-même aux risques de se faire arrêter et tuer quand il a dit ce qu’il pensait. Nsiesi a décidé que la chose la plus sure à faire était de laisser sa famille derrière. Il a combattu la faim, la maladie et les ennemis durant son voyage d’un an. Nsiesi estime que Dieu l’a protégé et mené vers une nouvelle vie aux États-Unis.

“En écrivant ce livre, je pensais que les gens, surtout les Chrétiens, l’aimeraient et croiraient en Dieu,” dit Nsiesi. “Je l’ai en partie écrit pour montrer le pouvoir de Dieu, témoigner du pouvoir de Dieu.”

Nsiesi a quitté le Congo parce qu’il était en désaccord avec le système corrompu de son pays. Le Congo a des ressources naturelles en abondance, dit-il, pourtant, la plupart du pays est dans une pauvreté abjecte. La plupart des gens ne savent pas comment ils trouveront de la nourriture demain.

“Dans mon pays où les gens sont désespérés, il n’y a pas d’autre solution que la prière”, dit-il. “Prier est la seule façon.”

Nsiesi dit qu’il a écrit “Compass of Faith” pour envoyer un message à son gouvernement.

“Je veux juste montrer du doigt le gouvernement qui cause tous ces problèmes dans le pays où je suis né”, dit-il. “Les gens sont malades, les gens sont très pauvres.”

Plusieurs guerres ont pris la vie à 10 millions de personnes depuis 1994, dit-il. Les rebelles continuent à semer le trouble et à paralyser le gouvernement, dit-il. Les soins de santé sont non-existants pour la famille congolaise moyenne.

“Quand les gens tombent malades, ils ne peuvent pas se soigner”, dit Nsiesi. “Les gens du gouvernement sont soignés.”

Nsiesi souhaite que son livre inspire les autres, pour ceux qui combattent l’adversité dans la vie de tous les jours et qui vivent dans des situations extrêmes comme au Congo. À ce jour, il n’arrive toujours pas à croire qu’il ait survécu à son voyage jusqu’aux États-Unis.

“Je peux inspirer beaucoup de gens avec une expérience comme la mienne”, dit-il. “Ce que j’ai traversé, je ne peux pas y croire moi-même. Je sens que je peux aider les personnes dans la même situation.”

Nsiesi a créé la Fondation Nsiesi pour la Prévention des Maladies au Congo en 2011, après avoir publié son livre. Une partie des recettes du livre soutient la fondation. Nsiesi dit que, tout en faisant la promotion de son livre, il développe la fondation. Il souhaite que des gens du monde entier soutiennent sa fondation. Il cite un proverbe africain pour illustrer le pouvoir des gens.

“Un doigt ne peut pas nettoyer ta figure”, dit-il.

Quand Nsiesi a emménagé en Californie en 1996, il a trouvé une nouvelle vocation. L’ancien entrepreneur et commerçant a commencé à travailler en tant qu’infirmier dans un centre de soins à longue durée. Ce rôle lui est venu naturellement, en soignant et en s’occupant des patients, dit-il. Il s’est senti à la maison en prenant son temps au chevet des patients, les aidant à manger, s’assurant qu’ils se nourrissaient correctement, dit-il. Il préférait travailler avec les patients plus âgés et voulait en faire plus.

“Je sentais que je pouvais aller plus loin”, dit-il. “je voulais en faire plus. Tout le monde me poussait à en faire plus.”

Nsiesi est passé à un hôpital, puis s’est inscrit dans une école de sciences infirmières. Il a obtenu son BSN à l’université de Phoenix. Avec sa formation d’infirmier, Nsiesi dit qu’il peut avoir un plus grand impact sur les soins de santé et sur l’humanité. Il reçoit régulièrement des appels de sa famille et de ses amis au Congo, lui demandant des conseils et des informations sur les soins de santé.

“C’est merveilleux, j’adore, je peux aider plus ”, dit-il.

Comme Nsiesi, Esther Emeruehk, RN, son amie et collègue, a immigré de l’Afrique aux États-Unis. Sa transition de l’Afrique de l’Ouest s’est déroulée sans encombres, contrairement à celle de Nsiesi. Emeruehk dit qu’elle admire Nsiesi pour son courage et sa gentillesse.

“C’est un homme fort,” dit-elle. “Il est persévérant. Il est motivé à survivre et à accomplir quelque chose dans sa vie.

Emeruehk a pleuré quand elle a lu l’histoire. Elle se souvient d’un passage du livre dans lequel Nsiesi a regardé son ami mourir de dysenterie et a presque perdu sa propre vie, dit-elle. Le livre a eu le même effet sur son mari et ses amis qui ont lu le livre.

“Je pense qu’il a un don pour l’écriture”, dit Emeruehk. “Le livre est fascinant.”

Elle prévoit de faire un don à la fondation. Elle dit qu’il y a un grand besoin d’aider les gens en Afrique.

“Nous avons beaucoup de gens qui souffrent en Afrique”, dit-elle. “C’est quelque chose qui vaut la peine d’être fait, je sais que c’est une très bonne cause.”

Sa collègue Minh Merideth, RN, n’a pas lu le livre de Nsiesi, mais elle connaît sa fondation.

“Joseph adore apprendre,” dit-elle. “Il se déploie.”

Elle dit que la force de Nsiesi en tant qu’infirmier réside dans son rapport avec ses patients. Il se remet en question quand il se trompe, dit-elle, et il apprend de ses erreurs.

“Il est passionné par la nouveauté sur l’unité, il aime apprendre”, dit-elle. “Il aime être impliqué. Il tire de la fierté de son travail. Il a mûri.”

Pour faire un don à la Fondation Nsiesi pour la Prévention des Maladies au Congo, rendez vous sur fr.nfdpc.org.

“Compass of Faith” peut être acheté sur www.thebeststoryfromafrica.com; www.bookstore.westbowpress.com;www.barnesandnoble.com; et www.amazon.com.